Photos de Klaus Petrus.


























21 avril 2025
Photos de Klaus Petrus.
Seules les paroles prononcées font foi.
En ce lundi, je pense aux Palestiniennes et Palestiniens à Gaza.
Comme hier. Et comme demain.
An all die getöteten Kinder, an all die verletzten Kinder, die keine Behandlung und Pflege erhalten, an all die hungernden Kinder.
An die Geiseln.
Ich denke an die 50.000 Menschen,
die bei den krassen völkerrechtswidrigen Angriffen der Netanjahu-Regierung ums Leben gekommen sind.
Und an all die Überlebenden, deren Alltag aus Leid besteht.
Ich denke an die entsetzlichen Ankündigungen israelischer Minister,
die zur Annexion und ethnischen Säuberung aufrufen.
Ich denke an die kriminellen Äusserungen von Donald Trump und ich denke an die Feigheit der meisten westlichen Regierungen gegenüber dieser Tragödie.
Feige ist auch das Schweigen des Bundesrats. Für die Schweiz, die Wiege der Genfer Konvention, ist diese Feigheit besonders beschaemend.
Je pense aux ruines de Gaza, aux ruines du droit international, aux ruines de la morale occidentale.
Et j’ai honte de la Suisse. Qui n’a même pas débloqué l’argent pour l’UNRWA ni reconnu l’Etat de Palestine.
En ce lundi, je pense aux Ukrainiennes et Ukrainiens.
Comme hier. Et comme demain.
A toutes les personnes mortes sous les bombes du gouvernement Poutine. A toutes les femmes violées et violentées.
A tous les enfants enlevés.
Je pense à la trêve pascale bafouée, aux humiliations infligées par Donald Trump et aux affaires suisses qui alimentent le trésor de guerre russe.
En ce lundi, je pense aux Soudanaises et Soudanais.
Aux dizaines et dizaines de milliers de morts du conflit armé, aux millions de personnes déplacées et qui souffrent de la faim.
Angesichts all dieser Toten ist das Engagement für den Frieden wichtiger denn je.
Angesichts all dieser Toten ist es unanständig, Milliarden für die Schweizer Armee auszugeben.
Kein Kind aus Gaza, keine Ukrainerin, kein Sudanese wird mit diesen Milliarden für die Schweizer Armee Hilfe finden.
Im Gegenteil.
Die zusätzlichen Milliarden für Munition, Panzer und Kampfflugzeuge sind eine Provokation.
Sie sind nicht nur nutzlos, da ihnen keine echte Bedrohung zugrunde liegt. Das gibt sogar der Bundesrat zu.
Die Schweiz ist von befreundeten Ländern umgeben, die in einem Militärbündnis vereint sind, das den russischen Streitkräften sehr deutlich überlegen ist. Sogar ohne die USA sind sie die russische Armee überlegen.
Diese Politik ist aber auch gefährlich, denn um die Milliarden für die Armee auszugeben, kürzt die rechte Mehrheit massiv bei der humanitären Hilfe und der Unterstützung der Länder des globalen Südens.
Weniger für die internationale Solidarität.
Gute Projekte, die dort eine Perspektive geschafft haben, werden einfach gestrichen.
Wenn ich höre, dass der Frieden nicht realpolitisch ist, muss ich sagen, dass die internationale Zusammenarbeit ganz konkret und realpolitisch ist. Und sie ist ein Beitrag zum Frieden. Und dort wird vom rechten Parlament massiv gekürzt.
So trägt die Schweiz, eines der reichsten Länder der Welt,
zu einer internationalen Dynamik des Rückzugs und des Desengagements bei.
Das heisst : Mehr Instabilität, mehr Not, mehr Leid.
Und statt sich für eine Stärkung des internationalen Rechts einzusetzen, schaut Bern tatenlos zu wie die internationalen Organisationen in Genf verkümmern.
Schliesslich ist diese Politik gefährlich, denn um die Milliarden für die Armee auszugeben, wird massiv beim Klimaschutz gekürzt,
obwohl Klimakatastrophen eine reale Bedrohung darstellen, die die vulnerablen Menschen des globalen Südens besonders hart treffen,
die aber auch in der Schweiz sichtbar und spürbar sind.
Pour notre sécurité, la lutte contre le réchauffement climatique et les mesures pour nous protéger contre les catastrophes sont des urgences absolues.
Ce sont justement ces domaines qui sont attaquées aujourd’hui de plein fouet par la droite économique et populiste. Aux Etats-Unis et en Suisse.
Pour notre sécurité, on doit assécher le trésor de guerre de Poutine. Pourtant, la Suisse l’a alimenté sans discontinuer depuis l’annexion de la Crimée. La Suisse est la plaque tournante du négoce des matières premières. Plus d’un tiers des revenus étatiques russes provient de la vente de pétrole et de gaz.
Et du matériel de précision de Suisse continue de se retrouver dans les roquettes russes utilisées en Ukraine.
Pour notre sécurité, un monde basé sur des règles justes, reconnues et respectées est indispensable.
Ces règles sont là pour contribuer à une paix juste et durable.
Ces règles, c’est le droit international.
Ce sont ces règles qui sont attaquées aujourd’hui de plein fouet par la droite. Aux Etats-Unis et en Suisse.
Ce sont d’abord des attaques contre la protection des personnes réfugiées, poussées non seulement par l’UDC, mais aussi par le PLR, les Vert’libéraux et le Centre.
C’est ensuite l’abandon de la Genève internationale après le coup infligé par Donald Trump. Au lieu d’investir pour sauver les institutions qui permettent le dialogue entre les Etats, le Conseil fédéral regarde leur déclin les bras croisés.
Ce sont ensuite les courbettes devant Trump.
Alors qu’il menace la souveraineté d’autres Etats et qu’il assume ouvertement vouloir prendre influence sur les processus démocratiques en Europe, la Suisse le flatte.
Pour plaire aux oligarques de la tech’, ses amis, il retire un projet de loi pour règlementer les plateformes. Pourtant, les algorithmes opaques menacent notre démocratie.
Pour plaire à Trump, la Suisse exclut de s’associer à la réponse coordonnée de l’Union européenne suite à l’introduction des frais de douane.
Pour notre sécurité, la Suisse doit avoir une colonne vertébrale. Défendre le droit international et s’engager pour les droits humains.
Plutôt que de courir derrière un profit à court-terme.
Pour notre sécurité, la lutte mondiale contre l’arme nucléaire est indispensable.
La Suisse doit enfin rejoindre le traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Plus que jamais, elle doit s’engager internationalement pour le désarmement nucléaire. Elle doit être en tête des pays constructifs.
Unsere Sicherheit hängt von der globalen Sicherheit ab.
Derzeit beobachtet die Schweiz, mit verschränkten Armen oder an Trumps Telefon hängend
wie die Welt aus den Fugen gerät.
Es ist keine Fatalität. Es könnte auch anders sein.
Wir können uns entscheiden, Frieden zu schaffen.
Um Frieden zu schaffen, muss sich die Schweiz in der Welt engagieren.
Um Frieden zu schaffen, muss die Schweiz ihre Werte verteidigen.
Sie muss sich für das Völkerrecht, die Demokratie und die Menschenrechte einsetzen.
Sie muss sich in Gaza, in der Ukraine und im Sudan engagieren.
Sie muss sich gegen die globale Erwärmung engagieren.
An einen gerechten und dauerhaften Frieden zu arbeiten ist unsere Verantwortung. Gestern, heute und morgen.
De gauche à droite :
Marc Jost (Conseiller national PEV, membre du comité d’initiative pour l’interdiction des armes nucléaires)
Lisa Mazzone (Présidente des VERT-E-S)
Laurent Goetschel (Directeur Swisspeace)
Musique
TNIR (TYIJA)
Toi et moi. Selon ce principe directeur, qui est aussi la traduction littérale du nom, Halena Simon et Katharina Schmidt s‘engagent avec des concerts caritatifs. Ils font revivre la culture ukrainienne à travers leur musique. (Tous les bénéfices du duo seront reversés spécifiquement à l‘aide humanitaire).
Nous vivons un revers en matière de politique de paix – en Suisse et dans le monde. La Suisse se vante de ses valeurs humanitaires, mais sape cette réputation en politique intérieure et extérieure. Bien que les puissances nucléaires augmentent leur arsenal nucléaire, la Suisse n’a toujours pas adhéré au traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) de l’ONU. Les armes nucléaires sont les armes les plus destructrices et leur menace n’a jamais été aussi élevée depuis bien longtemps. Seule une interdiction peut endiguer ce danger. Il est incompréhensible que le Conseil fédéral refuse encore et toujours d’adhérer au traité de désarmement le plus important de notre époque.
Dans le même temps, le gouvernement investit des milliards supplémentaires dans une armée qui n’a pas de réponse crédible aux menaces réelles. Il manque une analyse sereine des menaces auxquelles nous faisons face. Une Suisse qui s’engage réellement en faveur de l’humanitarisme et d’une paix globale, de la coopération internationale et du renforcement des organisations multilatérales ferait bien de s’opposer résolument à la tendance à l’armement.
Que penserait-on d’exporter la paix plutôt que des armes à feu, de promouvoir des crèches plutôt que des canons ou de dire non à l’utilisation militaire et civile de l’énergie nucléaire ! Ainsi, la sécurité sociale, écologique et territoriale de la Suisse serait renforcée. Envoyons ensemble le signal d’une Suisse qui s’engage pour une paix globale et qui pose les jalons d’un monde plus sûr et sans armes nucléaires !
…80 ans depuis le largage des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki et les 130’000 morts.
…80 ans de la fin de la 2ème guerre mondiale et des 60 millions de morts
…50 ans de la fin de la guerre du Vietnam et 1,4 million de morts